EXPOSITIONS PASSÉES

« PORTRAITS D’ÉCRIVAINS, DE VOLTAIRE A RIMBAUD »

à la maison des Ailleurs

du 12 juin au 5 septembre 2021

Une représentation posthume très variée

La plupart des portraits d’Arthur Rimbaud connus sont posthumes. Seule une dizaine de photographies est aujourd’hui conservée. La plus célèbre d’entre elles est sans aucun doute le portrait réalisé par Etienne Carjat à l’automne 1871, figeant le poète à 17 ans.

La question de son visage est devenue un mystère et une source d’inspiration pour de nombreux artistes ayant découvert son œuvre et sa vie extraordinaire de manière posthume. Chacun a réalisé son propre portrait de Rimbaud avec pour modèle la photographie de Carjat. Ce traitement de la figure de Rimbaud est sans doute une exception. Aucun ou peu d’écrivains n’ont eu de représentation posthume aussi variée. Le musée Arthur Rimbaud ambitionne de replacer ces œuvres et donc le traitement de l’image d’Arthur Rimbaud dans un contexte plus large du portrait d’écrivains du XVIIIe au XXIe siècles.

Des portraits prêtés par les plus grands musées français

L’importante série de portraits d’Arthur Rimbaud conservée dans les collections du musée est enrichie par le prêt d’œuvres prestigieuses mais aussi méconnues de la part des plus grands musées français. Seront ainsi à découvrir des œuvres du centre Pompidou, du musée Zadkine et du musée Carnavalet de la ville de Paris, des musées des Beaux-Arts d’Orléans, Dijon, Arras, Besançon ou encore Tours, du musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg ou du musée d’art, d’histoire et d’archéologie d’Evreux.

Le cas de Rimbaud est confronté avec celui d’autres écrivains du XIXe, du XXe et du XXIe siècles Paul Verlaine, Victor Hugo, Stéphane Mallarmé, Alexandre Dumas, Nathalie Sarraute, Marguerite Yourcenar, Jean d’Ormesson, afin de comprendre et de mettre en valeur le traitement exceptionnel de la figure de Rimbaud.

« 1870 : Chant de guerre »

au musée Arthur Rimbaud

du 19 septembre 2021 au 3 janvier 2021

Sur les terres d’Arthur Rimbaud et à travers un parti-pris délibérément artistique et littéraire, les musées de Charleville-Mézières proposent une double exposition dans le cadre de la commémoration du 150ème anniversaire de la guerre de 1870. Outre le célèbre sonnet du « Dormeur du Val », de nombreux écrits moins connus et parfois récemment redécouverts témoignent de ce premier conflit moderne.
Au musée Arthur Rimbaud, « 1870 – Chant de guerre » propose de retracer les événements de la guerre, du siège de Paris et de la Commune vus par Arthur Rimbaud, qui a suivi les faits avec passion, affirmant ses prises de position poétiques comme politiques.
Au musée de l’Ardenne, « 1870 – Hérauts de guerre » livre la vision de la guerre au prisme des écrivains, des peintres et sculpteurs de l’époque (Detaille, La Neuville, Croisy, Boutigny, Princeteau, Merlette, Bloch, Grolleron). Parmi les auteurs, Guy de Maupassant, Émile Zola, Victor Hugo, Alphonse Daudet, Paul Déroulède et bien d’autres ont retranscrit leur version de cette guerre, déconstruisant l’image de l’épopée glorieuse et retraçant plutôt la souffrance des civils et la genèse d’une défaite militaire.

 


« SOUS TA TENTE MAGIQUE »
Dialogue entre peinture et poésie,
Ulrike Nagel

à la maison des Ailleurs

du 7 mars au 20 septembre 2020

A travers une multitude de poèmes de différents auteurs et époques, l’exposition élucide l’interaction entre l’art et la poésie. Les citations choisies et leurs traductions picturales ouvrent une approche et une interprétation subjective, la création d’un dialogue, d’un arc de tension très particulier et chantant.

CORINNE DEVILLE
« Dans ma tête de solitaire… »

à la maison des Ailleurs et au musée de l’Ardenne

du 10 octobre au 5 janvier 2020

En lien avec l’exposition du musée de l’Ardenne, la maison des Ailleurs accueille Corinne Deville, fille de Jean Deville et d’Elisabeth de la Mauvinière. Corinne Deville s’est forgé un univers plastique unique – étonnant et détonnant. Son œuvre éclatante n’a jamais été dévoilée au public jusqu’alors. Personnages picaresques et animaux fantastiques s’y côtoient dans des paysages de prime abords bucoliques mais à la profondeur inquiétante.

Découvrez le site dédié à cette artiste : www.corinnedeville.com


RIMBAUD PHOTOGRAPHE

au musée Arthur Rimbaud

du 18 mai au 13 octobre 2019

En mars 1883, Arthur Rimbaud — qui a quitté l’Europe et tourné le dos à la littérature pour commencer une autre vie dans la corne de l’Afrique — fait venir de Lyon un appareil photographique et « les ingrédients pour une campagne de deux ans ». Installé à Harar, en Éthiopie, il se fait photographe. Son projet : capturer « des choses curieuses », types et paysages, pour les donner à voir en France, où ce n’est pas connu ; faire des photographies et des cartes pour illustrer un ouvrage sur Harar et le pays Galla. En mai, il envoie à sa mère et à sa sœur Isabelle trois « photographies de moi-même par moi-même », trois autoportraits où étrangement son visage est illisible. En exclusivité, l’exposition révèle trois photographies inédites prises par Arthur Rimbaud, jusqu’alors complètement inconnues !

Découvrez le site rimbaudphotographe, conçu par le commissaire de l’exposition, Hugues Fontaine

RIMBAUD – VERLAINE. PARALLÈLEMENT

au musée Arthur Rimbaud

du 23 juin au 30 septembre 2018

La liaison entre Paul Verlaine et Arthur Rimbaud ne dure que 2 ans, mais leurs vies respectives sont comme deux parallèles qui, malgré l’impossible, se croisent et se chevauchent, de leur naissance à leur mort. Au-delà du célèbre épisode du coup de pistolet à Bruxelles, l’exposition démêle les fils d’une correspondance entre les destins des deux hommes, en accueillant des prêts exceptionnels : le célèbre tableau Un Coin de table de Henri Fantin-Latour, seule œuvre où Arthur Rimbaud et Paul Verlaine posent côte à côte, une série de portrait prêtée par le musée de la cour d’Or de Metz ou encore des dessins d’Ernest Delahaye provenant de la bibliothèque Jacques Doucet (Paris).